http://www.seor.fr/fiche_oiseau.php?id=3
| IDENTIFICATION Le Paille-En-Queue à Brins Blancs (Phaethon lepturus) que l’on voit un peu partout à La Réunion est la plus petite des trois espèces de Pailles-En-Queue existantes au monde. Les deux autres espèces sont le Paille-En-Queue à Bec Rouge (Phaethon aethereus) et le Paille-En-Queue à Brins Rouges (Phaethon rubricauda). Six sous-espèces de Paille-En-Queue à Brins Blancs sont reconnues dont trois sont présentes dans l’Océan Indien : le Phaethon lepturus lepturus ( Daudin, 1802 - Océan Indien), le Phaethon lepturus fulvus ( Brandt, 1840 – Ile « Christmas » - Océan Indien) & le Phaethon lepturus europae (Le Corre et Jouvenin - Europa). Pas de dimorphisme sexuel. ADULTES : tête blanche avec un « sourcil » noir en travers de l’œil ; bec pointu jaune ; iris brun foncé ; corps blanc avec des étendues de noir sur le dos et les rémiges primaires ; queue blanche prolongée par deux très longues rectrices blanches au rachis noir. IMMATURES : partie supérieure blanche striée de noir (mais avec cependant des stries plus grossières que celles des Pailles-En-Queue juvéniles des deux autres espèces) ; partie inférieure blanche ; bec pointu noirâtre s’éclaircissant à mesure que le juvénile grandît ; queue blanche à extrémité noire mais absence de rectrices. Les sous-espèces sont séparées par la taille et la quantité de noir sur les rémiges primaires. Le « fulvus » a le plumage teinté « abricot doré » soutenu. |
| HABITAT Espèce présente dans toutes les zones tropicales et subtropicales de la planète. Principalement pélagique mais, par endroits, fréquente plus les côtes que les autres Pailles-En-Queue, plus spécialement pour se nourrir. |
| COMPORTEMENT Actuellement, ne connaît que peu de choses sur les habitudes et le compor-tement de ces oiseaux marins particulièrement en ce qui concerne leurs activités loin des zones de reproduction. Les Pailles-En-Queue passent le plus clair de leur temps à voler au-dessus de la mer à une altitude de 10 à 20m ou plus, patrouillant à la recherche de nourriture. Habituellement ils prospectent seul ou par paires et c’est assez rare de trouver des volées d’oiseaux loin de leurs colonies iliennes. Ils ne se posent pas souvent sur la mer, mais quand ils le font, ils flottent assez stablement et se reposent ou nagent avec leurs queues relevées. CHANT : En général silencieux mais on peut parfois l'entendre émettre des séries de cliquetis notamment lorsqu’il est en parade nuptiale. |
| REPRODUCTION Reproduction saisonnière par endroits mais, ailleurs, elle peut être plus ou moins continue. C’est une espèce vaguement coloniale qui niche en falaise (exemple : dans les ravines) dans des endroits inaccessibles mais d’où le décollage est facile. Le nid est simple avec peu ou pas de matière. Il sera établi dans des crevasses rocheuses ou dans des creux abrités directement au sol mais l’espèce peut utiliser d’autres sites tels que : un creux dans un mûr en moellons, le contrepoids d’un engin de chantier ou encore la fourche d’arbre ou un creux dans un vieux tronc d’arbre. Ponte d’1 œuf unique dont l’incubation dure de 40 à 42 jours. A l’éclosion, les poussins sont couverts d’un duvet blanc, gris-bleu ou gris-fauve et l’élevage dure de 70 à 85 jours. L’âge précis de la maturité sexuelle et la longévité ne sont pas connus à ce jour. |
| REGIME ALIMENTAIRE Principalement de petits poissons, plus particulièrement des poissons-volants (Exocoetus volitans, Parexocoetus brachypterus, Cheilopogon furcatus) ; des calmars (Ommastrephidae) ; parfois des crustacés, plus particulièrement des crabes, péchés au large des côtes. La plupart des proies est attrapée en plongeant d’une hauteur de plus de 20m mais les poissons-volants sont parfois saisis en vol. |
| STATUT L’espèce n’est pas globalement menacée à l’échelle mondiale. Le Paille-En-Queue à Brins Blancs (Phaethon lepturus) est celui qui se trouve en plus grand nombre. Espèce indigène protégée à La Réunion par l’Arrêté Ministériel du 17 février 1989. MENACES Collisions (avec des véhicules, des câbles, etc) ; braconnage (à des fins culinaires ou commerciales); dénichage par des prédateurs (chiens, chats, rats). |
la papangue (busar de maillard) c est le seul rapace de l île
| IDENTIFICATION Le Papangue est le seul rapace qui niche à La Réunion. D’une taille de 50 cm de long, il peut avoir une envergure d’environ 1 m. Le mâle est noir et gris sur le dessus et blanc sur le ventre. La femelle a le plumage brun moucheté de blanc crème. Les jeunes ressemblent aux femelles car leur plumage est brun également, mais ils sont plus sombre et la couleur est uniforme. |
| HABITAT Présent sur presque toute l'île sauf à forte altitude (plus de 2200m) et dans la savane sèche de l'Ouest. Il affectionne particulièrement la zone entre 500 et 1500m d'altitude. |
| COMPORTEMENT Sa technique de chasse est un vol à très faible hauteur au-dessus de la végétation (1 à 3 mètres). On peut aussi le voir tournoyer dans le ciel, utilisant les courants d’air chaud pour prendre de l’altitude. |
| REPRODUCTION En période de reproduction, le mâle exécute des parades aériennes (loopings) à proximité de son nid. Le mâle assure souvent seul le nourrissage de la femelle et de la nichée pendant la période d’incubation et l’élevage des jeunes. La ponte a lieu de janvier à mai. Son aire construite à même le sol, est faite d’un matelas de fougères où sont pondus 2 à 3 œufs de couleur crème. |
| REGIME ALIMENTAIRE Cet oiseau est carnivore (parfois charognard), il chasse de petits animaux tels que des petits oiseaux, des lézards, des musaraignes ou de jeunes tangues. Il évite aussi la prolifération d’espèces nuisibles comme les rats dont il se nourrit le plus souvent. Il ne s’attaque pas aux animaux de basse-cour comme les poules qui sont des proies bien trop grosses pour lui. |
| STATUT Le Papangue est une espèce endémique de l’île de La Réunion. Depuis 1989, il fait partie des espèces protégées de notre île. Sa population est faible avec environ 200 couples et il fait partie des espèces menacéesde La Réunion. Malheureusement sa mauvaise réputation lui vaut souvent d’être encore abattu au fusil. |
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bec rose
http://www.seor.fr/fiche_oiseau.php?id=3| IDENTIFICATION Ce tout petit oiseau brun se reconnaît à son bec et son masque rouges. Il possède également une tâche rose ventrale. |
| HABITAT Il aime les milieux peu boisés, et peut habiter jusqu’à 2 000 m d’altitude. |
| COMPORTEMENT Cet oiseau se déplace en groupes assez bruyants. Leurs cris sont nasillards mais doux. |
| REPRODUCTION Le nid en forme de grosse boule organisée autour d'un couloir d'entrée et surmonté d'un reposoir pour le mâle est généralement caché dans des buissons. Il abrite 4 à 5 oeufs. Période de reproduction : octobre à avril. |
| REGIME ALIMENTAIRE Il se nourrit surtout de petites graines. |
| STATUT Originaire d’Afrique, il a été introduit, de longue date, à La Réunion (vers 1700). |
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| DENTIFICATION Bec : noir. Pattes : roses . Dans la nature : Oiseau de taille moyenne, râblé, à dominance jaune. En période nuptiale, le mâle est d’un jaune vif sur le dessus de la tête, les côtés du cou et le dessous. Le dessus est jaune verdâtre écaillé de plumes noires. Les joues et la gorge sont noires ; les plumes des ailes sont noires bordées de jaune. En période inter nuptiale, mâles et femelles ont la tête, le dessus et la queue jaune verdâtre striés de brun sur le dos. La gorge, les sourcils et le ventre sont jaunes, les plumes des ailes sont brunes bordées de jaune. Chant : Le chant du Bellier est une trille grinçante voire bruyante, notamment sur les colonies. Sinon, il se résume à un appel bref et flûté. |
| HABITAT Le Bellier se retrouve dans toute l’île, à proximité des activités humaines. Il se rencontre fréquemment dans les villages et cultures sur le littoral et dans la zone des savanes et des plantations de canne. Il monte peu en altitude mais il existe néanmoins de petites colonies jusqu’à la Plaine des Cafres. Il est absent de la forêt et des brandes. |
| COMPORTEMENT Le Bellier est nettement anthropophile. Il reste à proximité des activités humaines. De plus, c’est un oiseau grégaire qui vit en colonies allant de 20 à 60 nids accrochés à de grands arbres. |
| REPRODUCTION La période de nidification s’étend de juin jusqu’à février au moins mais la construction des nids se fait toute l’année. De même, on trouve des mâles avec un plumage nuptial toute l’année. Ces derniers construisent le nid seul. Le nid est caractéristique, en forme de boule, composé d’une chambre principale et d’un couloir d’entrée cylindrique. Il est fabriqué avec diverses fibres végétales prélevées vertes et qui jaunissent avec le temps. Il est accroché généralement à l’extrémité d’une branche haute ou d’une feuille de cocotier. Les colonies sont d’autant plus visibles que les oiseaux dégarnissent les branches porteuses. |
| REGIME ALIMENTAIRE Le Tisserin gendarme est essentiellement un granivore et attaque les cultures de l’île. Mais il se nourrit également à l’occasion de fruits. Il attrape par ailleurs des insectes pour nourrir ses jeunes. |
| STATUT Introduit dans l’île vers 1880, le Bellier est originaire d’Afrique du Sud. La petite histoire locale veut que la première colonie de Tisserin gendarme sur l’île se soit installée sur la propriété de M. Bellier à partir d’oiseaux échappés de navires. Le Bellier est également présent à l’île Maurice et est responsable, avec le moineau, d’importants dégâts sur les cultures de riz, de mil et de maïs. |
| IDENTIFICATION Le Merle a un plumage gris cendré. Son bec et ses pattes sont orange. |
| HABITAT Il apprécie les forêts denses et ne se rencontre que dans les Hauts de la Réunion. |
| COMPORTEMENT Il est peu farouche et enchante la forêt de son chant aussi mélodieux que varié. |
| REPRODUCTION Il se reproduit pendant l’été austral et construit un nid en forme de coupe qui abritera 2 œufs de couleur beige, tachetés de gris et de brun rouge au gros bout. |
| REGIME ALIMENTAIRE Il est essentiellement frugivore et insectivore. |
| STATUT L’espèce, endémique de La Réunion, s’est beaucoup raréfiée à cause du braconnage et elle est aujourd’hui peu commune. Cette espèce estprotégée : la chasse, la capture ou la vente sont totalement interdites et sont considérées comme un délit passible d’une peine de prison et d’une forte amende. |
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| IDENTIFICATION Le mâle est très reconnaissable entre septembre et mai où il devient entièrement rouge. Le reste de l’année, comme la femelle, il est strié brun et beige avec des reflets verdâtres sur le dessus, beige sur le dessous. On le confond alors avec le moineau femelle. |
| HABITAT Cet oiseau fréquente surtout les jardins et les plantations de basse et moyenne altitude. |
| COMPORTEMENT Le Cardinal se déplace généralement seul ou en petits groupes. Le mâle émet un cri aigu très clair, parfois de longs trilles. |
| REPRODUCTION Période de reproduction : octobre à mai. Le mâle construit plusieurs nids en forme de boule ouverte largement sur le côté qui est généralement accroché dans un arbuste. La femelle choisira le nid définitif et pond 2 à 4 oeufs bleu pâle. |
| REGIME ALIMENTAIRE Il se nourrit de graines et d’insectes. |
| STATUT Espèce d’origine malgache sans doute introduite à la Réunion vers 1806 et à Maurice entre autres. Remarque : en matière d’oiseaux, on dit : un Cardinal, des Cardinals. |
| DENTIFICATION Aperçu comme un petit oiseau brun, il se distingue par sa gorge sombre et son ventre moucheté de blanc. |
| HABITAT Assez rare à la Réunion, il affectionne les savanes avec buissonssituées à basse et moyenne altitude mais il lui arrive parfois de visiter les zones cultivées. |
| COMPORTEMENT Il vit en groupes et son cri doux est très discret, presque inaudible. |
| REPRODUCTION Période de reproduction : De décembre à au moins avril. Le nid est une grosse boule édifiée à faible hauteur dans un buisson. La femelle pond 4 à 7 oeufs blancs. |
| REGIME ALIMENTAIRE Il se nourrit de petites graines. |
| STATUT Originaire de sud-est asiatique, il a été introduit en 1730. |
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| IDENTIFICATION En vol, cet oiseau d’apparence sombre se reconnaît grâce à ses taches blanches sur les ailes. Au sol, son bec et son masque jaunes sont très caractéristiques. |
| HABITAT Cet oiseau est très répandu mais est absent des forêts et des zones de haute altitude. |
| COMPORTEMENT Ils se déplacent généralement en couple ou en petits groupes et se réunissent le soir en dortoirs bruyants. Leur cri est parfois fort et grinçant, parfois flûté et varié. |
| REPRODUCTION Période de reproduction : de novembre à janvier. Le nid est constitué dans le trou d'un rocher ou d'un arbre. Généralement de 4 à 5 oeufs. |
| REGIME ALIMENTAIRE Son régime alimentaire est très varié : fruits, graines, insectes, œufs, oisillons, petits rongeurs mais aussi petits cadavres. |
| STATUT Originaire de l’Inde, il a été introduit vers 1760, sans doute pour lutter contre les sauterelles.http://www.seor.fr/fiche_oiseau.php?id=3 |
Cet oiseau, au-dessus sombre et au-dessous blanc, se reconnaît à sa huppe noire mais aussi à son croupion et à ses joues rouges.HABITAT
D’abord localisé à basse altitude, il a gagné la moyenne altitude et continue à étendre son habitat. Tous les milieux semblent lui convenir.COMPORTEMENT
Vivant généralement en petits groupes, son chant varié est sonore et mélodieux.REPRODUCTION
Son nid est en forme de coupe dans un arbre bas ou un buisson. La femelle pond 2 à 5 oeufs rose pâle tâché de brun dans la partie basse.REGIME ALIMENTAIRE
Son régime alimentaire est varié : insectes, fruits, graines mais aussi oisillons.STATUT
Originaire d’Inde et d’Asie du sud-est, il a été introduit à Maurice en 1892 mais ne sera importé illégalement à La Réunion qu’en 1972.
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| IDENTIFICATION Il est caractérisé, comme l’indique son nom, par un plumage de couleur vert olive, et un cercle de plumes blanches autour de l’œil. |
| HABITAT Il est forestier et ne se rencontre donc que dans les Hauts de l’île. |
| COMPORTEMENT Il est très mobile, mais peu sociable, agressant tout intrus et en particulier ses congénères ou l’Oiseau-lunettes gris. |
| REPRODUCTION La reproduction a lieu pendant l’été austral et le nid, en forme de coupe, accueillera 2 à 3 œufs bleu pâle. |
| REGIME ALIMENTAIRE Principalement nectarivore, il consomme également des fruits et des insectes. |
| STATUT Il est relativement commun dans les forêts de l’île. Cette espèce endémique de La Réunion est protégée. La chasse, la capture ou la vente sont totalement interdites et sont considérées comme un délit passible d’une peine de prison et d’une forte amende. |
| DENTIFICATION Il est reconnaissable à sa longue queue et à ses teintes contrastées roux, gris, noir bleuté chez le mâle. La femelle et le jeune ressemblent au mâle, mais ont la tête de couleur gris-foncé. Les parties ventrales sont grises. L’oiseau La Vierge possède des plumes érectiles sur la tête. |
| HABITAT L’oiseau La Vierge est exclusivement forestier et se rencontre généralement dans les forêts primaires. C’est typiquement un oiseau des forêts denses. On l’observe aussi bien dans les Hauts que dans les ravines boisées de la côte Est et Sud, ainsi que dans les reliques de forêt de basse altitude. |
| COMPORTEMENT Il vit presque toujours en couple. De plus, territorial et asocial, il agresse tout intrus qui pénètre sur son territoire. Il est néanmoins peu farouche et suit le promeneur, venant parfois à portée de sa main. Le chant est surtout entendu pendant la période de nidification. Il est flûté, mélodieux et composé d’une cascade de notes répétitives de plus en plus hautes souvent. Le cri d’alarme est un chuintement plus ou moins accentué et long qui est à l’origine de son nom créole « Chakouat ». |
| REPRODUCTION La période de nidification s’étend de septembre à décembre. La ponte annuelle est 2 à 3 œufs blanc rosé tachetés de brun. Une ponte de remplacement est possible en cas d’échec de la première. Les poussins restent au nid pendant un peu plus de deux semaines puis suivent leurs parents pendant plusieurs mois jusqu’à leur autonomie complète. |
| REGIME ALIMENTAIRE L’oiseau La Vierge est insectivore. Il fait partie de la famille des Gobe-mouche et capture de petites proies en vol dans la frondaison des arbres ou les poursuit en l’air. Il a parfois été observé en train de se nourrir d’araignées. |
| STATUT L’oiseau La Vierge est endémique de la Réunion. Il est de plus protégépar l’arrêté ministériel du 17 février 1989. La chasse, la capture ou la vente sont totalement interdites et sont considérées comme un délit passible d’une peine de prison et d’une forte amende. |
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| IDENTIFICATION Le mâle a le dessus de la tête gris vert, le cou et le dos vert olive strié de brun. Lores et moustaches sont noirs. Front, sourcil, gorge, ventre, sous-caudales et croupion sont jaune citron mêlé de vert sur la poitrine et le ventre. Ailes et queue sont brun vert. La couverture des ailes est verte largement bordée de jaune. L’extrémité des rectrices est blanche. Bec et pattes sont couleur chair et l’œil brun. Femelles et jeunes sont identiques au mâle mais le jaune de la tête et du ventre est plus pâle et le vert du dos plus grisâtre. |
| HABITAT C’est un oiseau adapté aux altitudes basses et moyennes aussi bien sur la côte sèche que sur la côte humide. Il affectionne l’étage des cannes et les savanes arbustives de la côte ouest. On peut le rencontrer dans les forêts claires des cirques jusqu’à 1500 m d’altitude. |
| COMPORTEMENT Le serin vit en couple et en bandes de quelques individus. Son chant est mélodieux, assez puissant et stéréotypé. Le cri d’appel est aigu. |
| REPRODUCTION Les dates de nidification ne sont pas connues avec précision : décembre au moins. Le nid est une coupe plus lâche et grossière que celle du Moutardier, faite de fibres végétales et de crins et établie dans une fourche à 1,5-6 m de hauteur. Il pond 2 ou 3 œufs blanc vert ou discrètement tachés de brun mauve. |
| REGIME ALIMENTAIRE Il se nourrit de petites graines. |
| STATUT Originaire d’Afrique, le Serin a été introduit au XVIIIème siècle à La Réunion ainsi qu’à Rodrigues, à Maurice et aux Amirantes. On compte environ 21 000 individus (Barré 1983). Il est apprécié comme oiseau de cage et recherché à ce titre par les piégeurs. |
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| IDENTIFICATION Mâle : entièrement rouge carmin passant au brun sur le dos, les ailes et la queue, et au noir sur les sous-caudales. Lores de couleur noire, poitrine, ventre et ailes ponctués de blanc. Bec rose, culmen noir, pattes brunes, œil rouge. Femelle et mâle en éclipse : dessus gris brunâtre, plus sombre sur les ailes et la queue. Gorge blanc sale devenant jaune beige sur la poitrine et le ventre. Sous-caudales blanches, croupion rouge. Taches blanches sur l’aile. Bec rose, culmen noir, pattes brunes, œil rouge. |
| HABITAT Il ne semble se maintenir que dans quelques localités de la côte sèche et dans la région de St Joseph. |
| COMPORTEMENT Le Petit Coq est grégaire et se mêle aux autres Estrildidés (Bec rose, Coutil). |
| REPRODUCTION Dates non connues avec précision : juillet au moins. Le nid est une boule d’herbe munie d’une entrée latérale, disposé à faible hauteur dans un buisson ou une touffe de vétyver en bordure de chemin. 5 à 7 oeufsblancs sont déposés à l’intérieur. |
| REGIME ALIMENTAIRE Il se nourrit de petites graines de graminées des zones de savane et de cultures. |
| STATUT Le Petit Coq est devenu rare à La Réunion (effectif inférieur à 300 individus selon Barré 1983). Il est activement recherché pour la cage. Le piégeage expliquerait sa quasi disparition. Originaire de l’Inde , il a aussi été introduit à Maurice d’où il a maintenant disparu. |
| IDENTIFICATION Le mâle a le ventre crème, la tête et le dos gris, les ailes noires. La femelle a le dos brun avec le ventre blanc strié de brun. |
| HABITAT Il est strictement inféodé aux forêts indigènes. |
| COMPORTEMENT Il est peu craintif mais très discret ce qui rend son observation difficile. |
| REPRODUCTION La période de reproduction se déroule pendant l’été austral et 2 œufsseront pondus dans un nid en forme de coupe, dont le pourtour est couvert de lichen. |
| REGIME ALIMENTAIRE Il se nourrit d’insectes et est particulièrement friand de chenilles et d’araignées. |
| STATUT L’espèce, endémique de La Réunion, est rare et localisée sur seulement 12 km² dans la Réserve Naturelle de La Roche Ecrite. La population est estimée à 50 à 70 reproducteurs. Cette espèce estprotégée : la chasse, la capture ou la vente sont totalement interdites et sont considérées comme un délit passible d’une peine de prison et d’une forte amende. |
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